Faut-il
y voir la marque du découragement, d’une incapacité d’adaptation ou d’une forme
d’incompétence ?
Autrement
la Ville n’entend pas faire de 2015 une grande complainte masquée de réductions
de dotations et n’oublie pas que l’emploi
doit rester au centre de toutes nos préoccupations, en pesant prioritairement sur
l’ensemble des décisions.
Sous
prétexte qu’il faille faire des choix, est-il nécessaire de les précipiter au
point de prendre des décisions sans concertation, pour des projets coûteux
endettant lourdement et longuement la collectivité, là où il est désormais
question de façon récurrente de restrictions budgétaires.
Autrement
la Ville continuera en 2015 à prôner qu’avant toute construction ou projet conséquent,
une réflexion soit clairement menée sur la valeur ajoutée pour la collectivité,
voire la valeur symbolique liée à la revalorisation de l’image de la ville, axe
toujours aussi vierge de toute préoccupation et qui reste encore à définir.
En ce sens, souhaitons par
exemple qu’en 2015, le CALM nous dévoile enfin la dynamique « culturelle »
tant annoncée électoralement comme engagement prioritaire et fasse éclore de sa
longue période de gestation, la justification de son financement lourd, afin qu’il
soit soutenable à long terme pour tous.
N’oublions pas que nous partîmes à 600 000€, pour en être à ce jour
à plus de 800 000€, à combien serons-nous pour arriver calmement au port ?
Le projet de la Maison des
Services Publics semble être conduit avec la même méthode, construction prévue
derrière le bâtiment existant et dont le plan de financement ne mentionne ni le
coût de démolition ni celui conséquent du désamiantage. D’autres emplacements
ont-ils été étudiés alternativement ? A-t-on considéré la dynamique du
projet dans sa capacité à faire émerger un quartier plus enclin à accueillir la
mixité fonctionnelle administration / habitation ?
Encore et toujours, la concertation ne semble pas être
autorisée à dépasser le stade d’une parole magique au service d’une illusion démocratique.
Des choix cruciaux s’imposent également au sein de
la CDC où 2015 verra peut-être la réalisation du nouveau projet de la piscine. Pour
l’heure, il est question d’un bassin nordique, pourquoi pas, à la seule
condition que cet équipement indispensable à notre territoire reste un outil
efficace pour l’apprentissage de la nage pour les plus jeunes, en corrélation
avec les attentes des établissements scolaires, des clubs sportifs et de l’ensemble
des utilisateurs.
Autrement la Ville souhaite vivement que ce projet
soit un meilleur exemple d’engagement financier de l’argent public que ne l’a été
la reconversion de l’ancien Hôtel des Postes en nouvel écrin administratif de
la CDC, toujours en chantier à ce jour.
N’oublions pas que l’année 2014 s’est terminée pour
l’équipe municipale en place, sur la note équivoque d’un manque de déontologie
inhérente à la fonction d’élu, par l’autorisation donnée à une conseillère
municipale et par ailleurs commerçante, profitant de son statut d’élue pour diffuser
aux employés communaux une offre promotionnelle de son commerce, en l’absence
de tout protocole d’accord établi au préalable et au bénéfice de l’ensemble des
commerçants.
Autrement la Ville attend toujours la réponse de
Monsieur le Maire sur ce sujet sensible.
Autrement
la Ville souhaite qu’en 2015, Vivre Ensemble voire Faire Ensemble prenne réellement tout son sens en perspectives agriculturelles pour l'épanouissement de Lesparre-Médoc et son territoire.
cf pour ALV