samedi 17 décembre 2016

La piscine prend un coup





Baisse du coût de la piscine, 
la piscine prend un coup 
et ce n'est pas le premier.

Le coup de grâce a été donné en août, 
dans un acte de destruction du bien public, 
paradoxalement 
sans aucune certitude du budget nécessaire 
au projet imbéciprétencieux de Parc aquatique.

Ici, on agit d'abord et on réfléchi après ... 


jpa pour ALV 







Baisse du coût de la piscine 
(extrait de l'article paru dans le Sud-Ouest du 14.12.16)

Le projet a fait l’objet d’une première étude réalisée par le cabinet Adoc, qui avait été accueilli sans grand enthousiasme par un précédent Conseil, notamment en raison de son coût jugé trop élevé (notre édition du 26 octobre 2016). 

Il avait donc été demandé au bureau d’études de revoir sa copie en faisant des économies là où c’était possible, sans toutefois sacrifier à la qualité. La seconde mouture, présentée lundi soir, faisait apparaître une baisse de 900 000 euros par rapport à une fourchette d’origine dont l’estimation haute se situait aux environs de 6 millions d’euros.

Cette baisse a pu être obtenue par un « compactage » qui a diminué la surface d’accueil et les plages de repos sans toucher à l’essence du projet qui reste établi autour d’un bassin de 25 mètres et d’un second bassin d’apprentissage. 

« Je voudrais qu’on valide ce projet, disait le président, afin qu’on puisse avancer et présenter le dossier pour obtenir des subventions ».

Car, pour l’instant, les éventuelles subventions ne sont pas intégrées au chiffrage. Jean-Brice Henry ajoutait d’ailleurs : « Il est important de savoir quelles aides on peut avoir, quitte à redéfinir le projet ensuite. Notre engagement n’est pas définitif, on pourra toujours réfléchir au fil des étapes ».


La décision de bâtir ce centre aquatique et le choix du projet ont été arrêtés en concertation avec les futurs partenaires de la CdC Centre Médoc. Le dernier conseil communautaire l’a quant à lui adopté à l’unanimité.



samedi 5 novembre 2016

Piscine ... des hauts débats




le projet de centre aquatique en débat



Publié le 
Mis à jour  par JULIEN LESTAGE.
L’ancienne piscine de Lesparre, de type Tournesol, a été rasée l’été dernier. PHOTO J. L.

Lors du prochain conseil, les élus communautaires devront se prononcer sur l’étude de faisabilité d’un centre aquatique.

Depuis le mois de juin 2014, date de fermeture de la piscine intercommunale de Lesparre, les usagers du bassin patientent. Lors de la fermeture de cette piscine Tournesol, il avait bien été question d’un projet de rénovation de la structure existante, dont l’étude a duré deux ans. Mais le dossier a finalement été abandonné par la Communauté de communes (CdC) Cœur du Médoc. Au mois de juillet dernier, les Lesparrains ont même pu assister à la démolition de ce qui ne ressemblait plus qu’à une « carcasse » abandonnée.
Pour autant, le projet de construction d’une nouvelle piscine reste une ambition portée par la CdC Cœur du Médoc et son président Jean-Brice Henry. Le sujet sera abordé lors du prochain conseil communautaire. La réunion, qui est ouverte au public, se tiendra à Lesparre, lundi, dans le salon d’honneur de la mairie (1).

La présentation de l‘étude

Lors de ce conseil communautaire, il sera présenté aux élus les conclusions d’une étude de faisabilité réalisée par le cabinet Adoc. Il avait été désigné par Cœur du Médoc après un appel d’offres. Dans le détail, le cabinet estime « viable la réalisation d’un Centre Aquatique pour le territoire médocain ».
L’étude met en scène deux scénarios possibles. Le premier prévoit un bassin de 25 mètres avec quatre couloirs, un bassin petite enfance, un espace hammam et un espace solarium extérieur. Le deuxième scénario intègre les équipements du scénario 1, plus un bassin détente-apprentissage. Dans les deux « formules », les options d’un toboggan et de jeux extérieurs peuvent être retenues.
Le projet du scénario 1 est évalué 5,98 millions d’euros, le projet 2 à 7,13 millions d’euros. Les options sont chiffrées à 360 000 euros pour le toboggan et à 330 000 euros pour l‘aire de jeu extérieur.
L’investissement de ce qui est appelé « Centre Aquatique » sera porté par la CdC Cœur du Médoc, qui devra aussi faire appel à des subventions. Une estimation de la fréquentation a été réalisée par le cabinet Adoc. Elle annonce 56 500 entrées pour l’option 1, et 68 000 entrées pour l’option 2. Toboggan et aire de jeux extérieurs ont été intégrés dans l’attractivité.

Le coût de l’exploitation…

Dans son étude, Adoc revient aussi la charge résiduelle d’exploitation : « Elle s’échelonnerait de 351 000 euros à 372 000 euros par an selon les scénarios et les options ». Lundi prochain, les délégués communautaires devront donc débattre sur ce dossier, commenter les chiffres et autoriser ou pas le président Jean-Brice Henry à poursuivre le projet.
Contacté hier, Jean-Brice Henry ne cachait pas que cette charge résiduelle d’exploitation était élevée et qu’il faudrait certainement revoir l’étude. Enfin, sur un plan plus politique, alors que les CdC Cœur du Médoc et Centre Médoc doivent fusionner en début d’année, il semble difficile qu’un tel projet puisse être adopté sans un minimum de concertation entre l’exécutif des deux CdC. Sur le plan financier, il engage l’avenir. Il faut aussi noter que dans ce dossier aucun calendrier n’a été précisé. Il est sûrement question de prudence.

samedi 1 octobre 2016

PISCINE : RENOVATION ou DESTRUCTION ?

Quand RENOVATION rime avec DESTRUCTION 
... pigeon ... cochon ... tout ça c'est de la volaille ... 

Démarrage des travaux de rénovation / 
200 000 € pour une 1° tranche 
sur diagnostic sommaire 
du nouveau directeur des services techniques /

Risques de grands trous de mémoire                                 


jpa pour ALV 

Cœur Médoc : 
une rentrée « sans polémique »
Publié dans le S-O le 18/09/2013 à 0h00 par Sylvaine Dubost.



... Lundi soir, c’était plutôt pour accueillir ses collègues pour la dernière ligne droite d’avant les élections municipales. À six mois des échéances qui vont redessiner le Conseil communautaire, le président Corsan a encouragé les élus à assister « jusqu’à la fin de ce mandat » aux réunions de Cœur Médoc car le « travail continue », a-t-il souligné.



Piscine fermée pendant un an


Le travail, pour Jean-Jacques Corsan, c’est le dossier de la piscine qui sera enclenché avec la fin de cette mandature, avec pour les usagers, la certitude maintenant que le bâtiment sera fermé, pour un an et pour cause de rénovation. C’est encore la rénovation du Cosec 1 qui devrait nécessiter trois tranches, après le diagnostic sommaire effectué par le nouveau directeur des services techniques de la CdC. D’ores et déjà, 200 000 € ont été budgétés pour commencer cette rénovation.

samedi 10 septembre 2016

Tournesol et nage à contre courant

Dans le cadre de l’actualité sur la théorie du genre: 
Lesparre grand village au masculin ou petite ville au féminin ?


Si l’on considère en consensus, le souhait des lesparrains de tous bords et de toutes conditions, en attente d’un épanouissement évolutif de leur milieu de vie, les projets proposés en ce sens puis votés et mis en oeuvre, importent tant dans la forme que sur le fond. 



Un projet aussi légitime soi-il, s’avère vite discrédité par une communication inappropriée, voire absente, qui sera toujours perçue comme un manque de considération, une sorte de geste autocratique et machisant.



Prenons pour exemple la démolition de la piscine Tournesol, exécutée en plein mois d’août avec en titre un peu trop gras: “Touché-Coulé”. 


Pourquoi ne pas avoir eu plus d’égards envers ce bâtiment repère pour tous ceux qui, enfants ont pu y apprendre à nager au cours des 40 ans d’existence de l’édifice étendard en entrée de ville. Certes il s’était considérablement dégradé au cours des 3 ou 4 dernières années, lorsqu’il fit l’objet d’une chronique de mort annoncée, jusqu’à atteindre enfin le point de non retour validant en conséquence, sa destruction sans même envisager sa réhabilitation voire sa reconversion. 



Cet édifice répertorié comme patrimoine industriel du XX° siècle, ayant fait parti du projet des 1000 piscines, voté sous la présidence du Général de Gaulle et achevé sous celle de François Mitterrand, aurait mérité un élan mémo-culturel au delà des coups de pelleteuses voraces. Il aurait pu faire l’objet pour ses bons et loyaux services rendus à la collectivité, d’un petit événement en guise de rituel de sépulture propre à notre civilisation depuis de Néanderthal, voire d’une performance, prenant en considération ne serait-ce que par égards envers les locaux et riverains habitués à leur grande tomate emblématique. 



Par delà, il aurait pu être envisagé en quelques clics sur le net, de proposer aux quelques 90 municipalités du territoire national ayant encore une piscine Tournesol en fonction et ayant choisi de les maintenir en les entretenant, de venir récupérer certaines pièces plutôt que d’en faire profiter la benne à ordures. 



On aurait pu encore d’organiser une vente aux enchères de certains objets iconiques issus du démontage, destinés aux passionnés de design industriel particulièrement sensibles à cette création de Bernard Schoeller, architecte toujours en vie et qui avait été retenue lors de l’appel à concours. A l’instar de la DS citroën, cet objet de par sa conception, sa forme fonction et le choix des matériaux assemblés, incarne particulièrement son époque dans la vision utopique des années soixante et de l’après-guerre projetée sur notre contemporanéité d'un XXI° siècle idéalisé, pacifié et opulent. 



Notre réalité est tout autre et à ce titre, cet objet reste marqueur du déroulé de l’histoire et du tragique qui s’y invite. A l’échelle de Lesparre c’est donc un pan du patrimoine local qui a encore été effacé sans aucune sensibilité de forme au féminin du mot culture, là où réside la trace et la conscience en marche, celle qui ne s’accommode pas de ce qui serait beau ou de ce qui serait laid, mais de ce qui fait sens et crée de l’humanité. 



En début de mandat, on nous avait promis la culture comme priorité, nous avons l’hécatombe. Un centre culturel qui a trébuché dans l’escalier du palais des objectifs pour Calmement finir en centre de ré-animation, un Molière qui souffrait déjà en malade à imaginer son ordonnance en programme et trop vite enterré au fond Du Jardin, là où un pauvre tournesol écrasé ne servira même pas de compost à mémoire.



Toutes ces actions semblent tourner autour de l’essentiel sans pour autant s’y confronter, comme par peur d’aller à l'épicentre, là où la santé du corps urbain doit être maintenue cardiologiquement: l’agora de la ville gallo romaine, le centre ville nécessairement fédérateur par sa structuration et attractif par son offre. 

Encore une vision de bobos parisiens me direz vous, ceux là même qui sont en train de faire passer Bordeaux de l’échelle d’une ville régionale à la dimension d’une mégapole, ceux qui sont toujours les acteurs d’une gentrification souhaitable qui in finé, déclenchera ici aussi un devenir prospère pour notre ville, ces bobos qui marchent à pied ou à vélo plus qu’en toto, qui valorisent le circuit court plutôt que la consommation de masse, ceux qui pensent que la culture locale a plus de valeur que les mentalités. 

Sur un plan positif, la mise en régie de l’eau par la municipalité est une réussite pour l’ensemble des lesparrains et encore d’un point de vue symbolique, rassembler autour du sujet de l'eau qui va devenir une menace écologique majeure pour la planète et habiter une ville qui a su saisir l’opportunité de l’autonomie et de l’économie, mérite d’être souligné en tant que sensibilité eco responsable agissante. 

Lesparre grand village au masculin ou petite ville au féminin ? Souhaitons que notre ville puisse encore être animée par son lointain héritage du Fin’ Amor, us et coutumes de l’amour courtois, courant artistique très dynamique à la cour du château de la Seigneurie de Lesparre au temps d’Aliénor d'Aquitaine, considérant en toute chose le désir comme stimuli du vivant pacifié. Souhaitons que notre ville ose profiter sans complexe de sa féminité, de sa délicatesse, de sa sensibilité, son avenir dépendant de sa désirabilité au service d’une évolution heureuse par le combat culturel. 

jpa pour ALV

samedi 20 août 2016

Tournesol, exemple de Recyclage

La piscine Tournesol de Caudry, 
sauvée in extrémis de la démolition, 
récupérée par un galeriste, 
passionné de l'architecture des années soixante.

(publié dans LA VOIX DU NORD le 27/04/2016 par A.Villemagne)


Devant l’immense piscine en forme de soucoupe volante, ce mardi matin, deux camions immatriculés 66 sont garés. Les visiteurs n’ont ni bonnet de bain, ni maillot, et pour cause le bassin est fermé au public depuis décembre 2014. L’ambiance est plutôt à la salopette et aux clés à molettes. Clément Cividino galeriste perpignanais et son équipe ont entrepris de démonter tous les éléments intérieurs de la piscine : 

« C’est du préfa, il suffit de tout déboulonner, numéroter chaque pièce et photographier l’ensemble pour les remonter de l’autre côté », explique le collectionneur. Bancs en plastique, cabines de douches, parois, hublots… Tout repart en kit direction Perpignan, même le guichet à l’allure de capsule spatiale. Les formes organiques, rondes, ludiques et le jaune criard en plastique Matra de l’équipement municipal sont le symbole d’une époque : 

« C’est la conquête de l’espace, la Guerre froide, la libération des moeurs, la maîtrise des nouvelles matières comme le plastique et la fin du bois et du métal », enchaîne le galeriste de 32 ans.

« Quand j’ai commencé à collectionner des chaises en plastique à l’âge de quinze ans tout le monde se fichait un peu de moi… », aujourd’hui ses pièces sont vendues à l’international à des particuliers, décorateurs ou exposées en musées ou galeries. Celles de la piscine
caudrésienne serviront probablement à agrémenter son exposition consacrée au design qui vient de s’achever à Bruxelles mais reviendra prochainement en France.
C’est l’appel d’offres à démolition de la piscine lancé par la municipalité qui a mis le galeriste sur le chemin de Caudry. 

« J’avais déjà récupéré quelques pièces dans des piscines Tournesol, en Alsace notamment, mais je n’ai jamais eu un tel accueil ! » Entre lui et la mairie, aucune question d’argent :

« la mairie a signé un contrat avec le démolisseur Lorban chargée de tout nettoyer et évacuer, nous nous sommes arrangés avec elle.» Reste une chose à régler : Clément Cividino aimerait revenir pour récupérer la toiture afin de la reconstituer en partie au moins à Perpignan. Pas certain pour l’instant que le Tournesol repousse, faute d’autorisation sur place, mais il aura déjà semé de nombreuses graines.

Un programme industriel

En réaction aux très mauvais résultats de la France en natation lors des jeux olympiques de 1968, une campagne nationale de construction de piscines a été lancée à travers le pays. C’est à cette époque que les piscines Tournesol poussent comme des champignons. « L’architecture préfabriquée du bâtiment est emblématique de cette phase de construction industrielle », précise Clément Cividino. Le modèle conçu par l’architecte Bernard Schoeller a été construit à 183 exemplaires, il n’en reste que quelques unes dont celle de Cambrai toujours en activité ! Pour accompagner sa démarche, le galeriste recherche des documents d’archives sur ces piscines.
(contact clementcividino@gmail.com (mailto:clementcividino@gmail.com)

La deuxième vie de la piscine Tournesol de Caudry 
démontée pour être exposée à Perpignan


(Par Rafaela Biry-Vicente, France Bleu Nord et France Bleu Roussillon Vendredi 29 avril 2016 à 18:59)

Spécialiste des démontages insolites comme celui de la cafétéria de l'ancien aéroport de Berlin ou encore du mobilier de plusieurs villages vacances, Clément Cividino et son équipe récupère tout ce qu’il peut en démontant la piscine Tournesol de Caudry, oeuvre de Bernard Schoeller qui a l’époque avait gagné un appel d’offre dans le cadre du programme "1000 piscines" pour construire 183 de ses structures plastiques qui ressemblent à des soucoupes volantes et dont l’intérieur est fait de préfabriqués de couleur pétante.
Celle de Caudry est restée intacte, aucune modification depuis cette période, ce qui est
extrêmement rare pour ces piscines dont il ne reste plus que quelques exemplaires.
Clément Cividino est donc en train de démonter les bancs, cabines de douches, etc de cette piscine promise à la destruction, il reviendra d’ici 15 jours pour récupérer des pans de toit avec leurs hublots si spécifiques. Le Perpignanais va ensuite faire une exposition sur ces piscines Tournesol, qui étaient à l’époque une vraie prouesse technique française. 

Une première expo est programmée pour 2017

samedi 9 juillet 2016

Déclin des villes moyennes

DECLIN DES VILLES MOYENNES

=

uniformisation par le modèle de consommation US 

+

courtermisme de la politique locale  


Selon un récent sondage IFOP, 43% des français souhaiteraient vivre dans une ville moyenne contre 35% dans une commune rurale et 22% dans une grande ville, alors que 86% des français installés dans les villes moyennes déclarent que leurs centres villes meurent.

Ce déclin des centres villes est le produit de plusieurs facteurs, certains généraux et d'autres locaux. 

Concernant les facteurs généraux, le premier est la périphérisation des activités commerciales engagée à partir des années 60 avec l'implantation sur du foncier excentré et disponible en bordure de voies routières, des supermarchés puis des centres commerciaux imposant le déplacement automobile, profitant d'un nouveau comportement moderniste, donc en rupture avec la quête du pas cher comme stimuli. 

Les entreprises de la GD ont mis en concurrence les municipalités en privilégiant les plus petites dont les élus étaient plus facile à corrompre.

La péri urbanisation des années 70 a fait le reste, avec la démocratisation du tout bagnole associé au dictat de l'accession à la propriété pavillonnaire en idéologie détournée d'un rapprochement vers la nature dans un monde parfait. A cela se rajoute la prériphérisation des équipements, dans le prolongement engagé par les activités commerciales. Cinémas, salles de spectacles, services en tous genres reconstituent une fausse ville suffisamment éloignée de la vrai pour que le consommateur soit bien capté en ayant fait la démarche de s'y être rendu en voiture et de pouvoir s'y garer gratuitement pendant que le stationnement devient payant et anxiogène en centre ville. 

Ce cocktail de facteurs étalé sur à peine 1 à 2 décennies a proliféré avec la collaboration enthousiaste des élus locaux. 

La désertification des villes par l'appauvrissement de l'offre, le déclin démographique et la désindustrialisation ont abouti au déclin économique des villes moyennes, allant jusqu'à la paupérisation par la baisse du nombre de résidents et le déclin d'attractivité du parc de logements.  

Les villes subissent la double peine, déclin par envahissement de la mondialisation & déclin structurel local entrainent l'indésirabilité des locaux eux-mêmes, les nouvelles générations de la bourgeoisie locale ayant accès aux cursus diplômants, migre vers les grandes métropoles pour envisager leur avenir, creusant de fait le déficit démographique et social concentrant les populations en difficultés et le déficit des connaissances et des ressources humaines, essentielles au rebond économique par les jeunes actifs. 

Paradoxalement, les français projettent un désir d'idéal de vie envers les villes moyennes, qu'en réalité ils ne trouvent guère attractives dès qu'ils y regardent de plus près.

Au delà des problèmes de pollution et de sécurité des grandes métropoles qu'ils souhaitent fuir en priorité et parfois tout autant existant dans les villes moyennes où seule la congestion est moindre, encore faudrait-il déterminer à quelle échelle pensent les grands urbains prêts à migrer vers la Ville moyenne.


Lesparre-Médoc 
doit se situer clairement et collectivement 
pour trouver l'axe justifiant son épanouissement. 

Lesparre-Médoc, 
Ville Sous-Préfecture de Gironde & Capitale du Médoc

ou 

Grand Village du "bas-Médoc", 
stigmatisation disparue du langage 
et stéréotype persistant en prétendues mentalités ? 


Lesparre-Médoc, 
ICI COM'AILLEURS:
trouver son identité pour exister 

JPA pour ALV   

  
  


lundi 6 juin 2016

Nager en eaux troubles






Ce qui est vrai un jour ne l'est pas forcément le lendemain, 
surtout si le lendemain est une échéance électorale.

L'épaisseur temporelle qui nous sépare de l'article rédigé par Syvaine Dubost 
paru dans le Sud Ouest en avril 2013, 
pourrait donner le vertige à tous ceux qui en feraient la relecture, 
antérieurement aux décisions prises par la suite, 
et diamétralement opposées sur le même sujet.

Il est question d'un an de fermeture pour des travaux de réhabilitation 
écartant définitivement toute démolition.
Nous en sommes à 3 ans de fermeture et une démolition programmée.

Il serait bon que l'adjointe à la culture 
de la nouvelle municipalité en place depuis avril 2014, 
qui se trouve être la rédactrice, à peine un an auparavant de l'article joint ci-après, 
nous instruise de la genèse de ces rebondissements.

Nager en eaux troubles doit préparer calmement au bouillon de culture. 

L'intérêt envers l'apprentissage de la nage pour les enfants 
ne semble en tout cas pas trop prendre la priorité 
sur les enjeux électoraux de l'époque clairement énoncés.   



 Lesparre : 

le « tournesol » à neuf


Publié le 19/04/2013 à 0h00 par Sylvaine Dubost.


Personne autour de la table n’a visiblement souhaité que l’on dise plus tard que c’est sous cette mandature que la piscine de Lesparre, dite « tournesol », érigée dans les années 70, a été définitivement fermée. C’est donc sans surprise que les élus, à l’unanimité, ont écarté cette possibilité qui priverait les particuliers et les scolaires d’un équipement sportif ô combien utile, ne serait-ce que pour l’apprentissage de la natation.

Un bâtiment vieilli

Depuis, le bâtiment a plus que vieilli et les témoignages ne manquent pas pour confirmer qu’elle est obsolète et mérite bien qu’on lui redonne un coup de jeune ou qu’on en construise une autre. L’eau très fraîche, les accidents de chlore, les fuites de la toiture qui font que la pluie tombe sur les nageurs… sont autant de sujets de mécontentements qui font grincer les dents, au sens propre comme au sens figuré, des utilisateurs.
Il fallait donc prendre le taureau par les cornes et, après quelques tergiversations, un cabinet a été mandaté pour étudier le dossier.

Un an de fermeture

Passant à l’extrême : de la démolition pure et dure à la construction d’un centre aquatique, évaluée à 6 150 000 euros hors taxes, Jean-Jacques Corsan exposa bien vite son sentiment : « On n’a pas l’argent pour financer un tel projet ».
Quelques conseillers ont bien émis l’hypothèse d’une construction moins ambitieuse. Mais, finalement, c’est la réhabilitation du bâtiment existant qui l’a emporté. Cette rénovation comporte un volet sur l’existant et une construction neuve des annexes (vestiaires, accueil et locaux du personnel) accolée au bâti actuel, pour une somme hors taxes estimée à 2 930 000 euros.

Ce principe de réhabilitation répond, à la fois, aux préoccupations du maire de Lesparre qui demande plus d’investissements pour cette CdC et à celles du maire de Saint-Yzans, qui prône un service de qualité pour les administrés (lire notre édition de mercredi).Même s’il ne s’agit que d’une réhabilitation, cette future opération, dont la date n’a pas été évoquée en conseil, nécessitera un an de fermeture pour la piscine.

Il est vrai que les municipales ne sont pas loin et que ce principe pourrait être revu, par la prochaine équipe élue en mars 2014. Ou bien entériné, définitivement ; dès lors que le montage financier sera fait pour minimiser son impact sur les finances intercommunales.

En adoptant le principe de la réhabilitation de la piscine, les élus de Cœur Médoc ont écarté définitivement sa démolition.
Comme à chaque fois qu’un dossier est important, Jean-Jacques Corsan, le président de la CdC Cœur Médoc, a conduit les débats sur l’avenir de la piscine, debout.
Cette question inscrite à l’ordre du jour du Conseil communautaire de lundi soir fait suite au compte rendu de l’étude faite par le cabinet CEG pour évaluer l’état de la piscine et chiffrer plusieurs hypothèses de travail. Il s’agissait pour les élus, d’acter le principe de l’une d’entre elles, parmi les quatre proposées.