Lesparre (33) :
« la piscine intercommunale se fera »,
mais quand ?
Publié le 13/01/2016 à 3h39.
Mis à jour à 17h17 par Arnaud Larrue.
Mis à jour à 17h17 par Arnaud Larrue.
Le projet a été confirmé par le président de la communauté de communes Cœur Médoc Jean-Brice Henry. Reste à définir le calendrier.
Que ce soit à Gaillan ou à Prignac, la piscine intercommunale de Lesparre, pourtant fermée depuis le mois de juin 2014, s’est invitée à la plupart des cérémonies de vœux qui ont eu lieu le week-end dernier, et ce sera sûrement encore le cas dans celles à venir.
Jean-Brice Henry, président de la communauté de communes, a été celui par la voix de qui cette invitation s’est concrétisée, puisque, comme il le dit lui-même, il est « régulièrement interpellé sur le sujet ». Sa réponse a été invariable : la piscine se fera, mais il faudra du temps. Il déclarait notamment à Prignac dimanche dernier : « Ça n’ira peut-être pas aussi vite qu’on le souhaiterait, mais elle se fera, nous y sommes déterminés quelle que soit laconjoncture qui nous attend ».
Une aide financière…
À Gaillan, où il recevait vendredi 8 janvier pour ses propres vœux en tant que maire de la commune, il avait déjà annoncé que « le premier coup de pioche serait peut-être fin 2017 ou début 2018 ». Le lendemain, lors de l’inauguration de la MDA, Jean-Brice Henry s’est adressé directement à Jean-Luc Gleyze, président du conseil départemental, en évoquant la possibilité d’une aide financière de sa part afin de débloquer la situation. Son tour de parole venu, le président du conseil départemental lui a répondu : « On m’a déjà parlé de problèmes de piscines ailleurs, à Saint-André-de-Cubzac ou à Ambarès. C’est un vrai sujet car, au-delà de la question des loisirs, il y a aussi celle de l’apprentissage de la natation en milieu scolaire. Mais nous ne devons pas le prendre au cas par cas, il nous faut un schéma départemental des piscines dans lequel le choix de Lesparre ne serait pas une hérésie au regard de la demande globale d’attractivité du Médoc. Ce schéma sera déployé sur plusieurs années ».
La porte de l’aide du conseil départemental n’est donc pas fermée, mais elle ne sera pas non plus grande ouverte demain, l’idée d’une longue attente avant le premier plongeon étant la mieux partagée par tous.