Une fois n’est pas coutume, ALV soutient Bernard Guiraud dans sa proposition d’un nouvel Office du Tourisme Intercommunal, suite aux propos polémiques de Rémi Jarris envers l’OT Coeur Médoc.
Notre Maire semble soudainement entendre l’écho de la question qui lui est posée depuis 10 ans: "Quelle est la politique culturelle de la ville?”
L’Office de Tourisme Coeur Médoc qualifié de “petite Boutique” du point de vu stigmatisant de Rémi Jarris, Maire de Verteuil et Président de l’Union Touristique du Médoc, dans la perspective de la future organisation de la promotion touristique de notre territoire, a suscité une réponse de Bernard Guiraud le 26 mars.
Sur la forme, ALV ne peut qu’adhérer à la proposition de création d’un nouvel Office de Tourisme intercommunal, plutôt que d'être réduit à une sursignification oenotouristique Pauillacaise, rabattue à la Maison du Tourisme et du Vin.
Sur le fond toutefois, notre Maire semble soudainement prendre conscience de la responsabilité qui incombe à notre ville épicentre, dans la crise identitaire qui menace notre territoire. Ce n’est pourtant pas faute de lui avoir posé inlassablement dès sa 1° mandature, la question essentielle à laquelle il n’a toujours pas répondu.
Il ne faut donc pas s’étonner que d’autres profitent de cette faiblesse pour investir le sujet de l'identité culturelle et géostratégique, qui est dans notre contemporanéité ce que les remparts étaient au monde féodal.
Notre Maire semble soudainement entendre l’écho de la question qui lui est posée depuis 10 ans: "Quelle est la politique culturelle de la ville?”
L’Office de Tourisme Coeur Médoc qualifié de “petite Boutique” du point de vu stigmatisant de Rémi Jarris, Maire de Verteuil et Président de l’Union Touristique du Médoc, dans la perspective de la future organisation de la promotion touristique de notre territoire, a suscité une réponse de Bernard Guiraud le 26 mars.
Sur la forme, ALV ne peut qu’adhérer à la proposition de création d’un nouvel Office de Tourisme intercommunal, plutôt que d'être réduit à une sursignification oenotouristique Pauillacaise, rabattue à la Maison du Tourisme et du Vin.
Sur le fond toutefois, notre Maire semble soudainement prendre conscience de la responsabilité qui incombe à notre ville épicentre, dans la crise identitaire qui menace notre territoire. Ce n’est pourtant pas faute de lui avoir posé inlassablement dès sa 1° mandature, la question essentielle à laquelle il n’a toujours pas répondu.
Il ne faut donc pas s’étonner que d’autres profitent de cette faiblesse pour investir le sujet de l'identité culturelle et géostratégique, qui est dans notre contemporanéité ce que les remparts étaient au monde féodal.
Aujourd'hui, ce sont les plateformes numériques qui utilisent les traces qu'on a laissé de notre passé pour calculer notre futur. Fouillons ensemble notre passé pour y trouver du nouveau disait Malraux.
Cette année, dans le classement Soft Power 30 [réalisé par le Portland Consulting Group et le Centre de diplomatie publique de Californie du Sud], la France a très poliment ravi la première place aux États-Unis, devenant ainsi le pays le plus influent de la planète. La nouvelle n’a rien d’étonnant. Jusqu’à présent, les présidences de Donald Trump et d’Emmanuel Macron ont offert un contraste saisissant. D’un côté, un Macron dont la culture et l’aisance linguistique sont autant d’atouts pour influencer d’autres pays par l’attraction et la persuasion, de l’autre, un Trump qui affiche son mépris pour la douceur rhétorique, tant il est convaincu que la contrainte est la forme d’influence la plus efficace.
La visite d'Emmanuel Macron aux Émirats arabes unis pour l'inauguration du premier Louvre à l’étranger venait rappeler les différences entre les deux hommes, mais pour ceux qui ont écouté attentivement le discours du Président français, elles avaient tout de même tendance à s’estomper. Lieu emblématique du soft power français, le Louvre Abou Dhabi illustre à merveille les ambiguïtés auxquelles le concept peut parfois être confronté.
L'identité n'est pas tant celle à laquelle nous prétendons
mais plutôt celle que l'autre nous reconnaît.
Les batailles d’identité de territoire qui s’annoncent
et à quelque échelle que ce soit,
offriront la place à ceux qui ont conscience
du soft power culturel:
LESPARRE-MEDOC,
Capitale Agri-Culturelle de son territoire.
jpa pour ALV
