RAPPORT PARLEMENTAIRE
le coût exorbitant de la conversion aux véhicules électriques
Cet engagement vise à obtenir une forte réduction des émissions de CO2, divisées par 5 d'ici 2040 selon l'OPECST, organisme chargé de l'étude des différentes options technologiques pour permettre l'arrêt de commercialisation des véhicules essences où diesel d'ici 2040, mesure prise par le gouvernement dans le cadre des engagements de l'accord de Paris en 2015 lors de la COP XXI.
Le plus gros impact financier provient de la disparition progressive des taxes sur les produits pétroliers face à l'essor des véhicules électriques et hybrides (38 milliards d'euros en 2019), recettes alimentant les budgets de l'Etat comme ceux des collectivités territoriales. Les organismes de recherches en charge des évaluations de coûts liés à la mise en place de nouvelles infrastructures, notamment pour la recharge des véhicules sont estimés entre 30 et 110 milliards d'euros.
A l'heure du Grand débat national, de la préoccupation climatique induisant les mesures à prendre en faveur de la transition écologique, les conclusions de ce rapport parlementaire vont donc susciter de nombreux débats et permettre d'interroger les années à venir sur la question du financement.
Les parlementaires recommandent de "protéger le marché européen des batteries" face aux pays asiatiques. Les pouvoirs publics sont également encouragés à renforcer la recherche et développement envers les points de recharges tout en soutenant financièrement l'attractivité du marché des véhicules électriques.
Pour y répondre, les mines manquent et la Chine, dont les ambitions dans la voiture électrique sont immenses, détient plus de 20 % des réserves de lithium et contrôle 90 % de la production de terres rares.
Cela ne l'empêche pas d'investir massivement dans des mines à travers le monde pour assurer son approvisionnement, comme stratégiquement les US ont pu le faire pour le pétrole.
La Chine investi massivement au Congo, où se trouve les plus grands gisements de cobalt de la planète.
ICI COM'AILLEURS,
nous devons renouer autant que possible,
avec l'autonomie sous toute ses formes
et en priorité,
l'autonomie alimentaire locavore,
l'autonomie alimentaire locavore,
au centre de nos réflexions