mardi 17 mars 2020

Covid-19 et conséquences

A l’issu du premier tour des élections municipales 2020, mes pensées vont en priorité vers les plus démunis, directement exposés aux conséquences de la pandémie qui nous menace à tous.
Je tiens à exprimer au nom de l’ensemble de mes colistiers tout notre soutien solidaire et notre admiration envers les médecins, les réanimateurs, les chirurgiens et l’ensemble du personnel hospitalier mobilisé dans une totale abnégation, comme tous ceux qui maintiennent les services de proximité qui nous sont indispensables.
Nous vivons une situation inédite face à laquelle les efforts de chacun comptent, en respectant notamment les gestes barrières et les conditions de confinement qui s’imposent.     
Pour ma part et dans l’esprit constructif qui m’anime, je continue à servir au sein d’AUTREMENT LA VILLE , les intérêts et l’épanouissement de la ville en lien avec le territoire.

Jean-Pierre Alcouffe pour AUTREMENT LA VILLE / LESPARRE 2020 


Après l’épreuve du coronavirus, plus rien ne sera probablement tout à fait pareil.

Il faut que tout change pour que rien ne change.

Comme jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, la pandémie de Covid-19 a changé le monde. Une chose est certaine, nous n’en sortirons pas indemnes. 

Pendant la durée du confinement, nous ne pouvons plus passer certaines frontières, nous devons travailler à domicile, fini d’aller au restaurant, d’embrasser nos parents, fini de jouir de la liberté sans entretien.

Le déploiement de la pandémie majeure de Covid-19 pourrait avoir des conséquences sociales imprévisibles et provoquer les changements douloureux des modèles économiques dont dépendent de nombreux emplois, se rajoutant aux souffrances et aux décès que le virus lui-même entraînera. 


Faut-il appréhender l’événement comme une crise ou comme une guerre, sachant que notre mode de vie mondialisé en sera modifié à tout jamais, en payant au prix fort nos pertes d'autonomies alimentaires, sanitaires, énergétiques et par delà nos identités culturelles, après les avoir externalisées et bradées à vil prix pour acheter pas cher en devenant prisonniers de l'inutile ? 

Quoi qu’il en soit, les idées longtemps jugées trop farfelues ou trop radicales pour être mises en œuvre commenceront sans doute à susciter l’intérêt des décideurs, ne serait-ce que pour y chercher de nouvelles sources d'économie.

Si la nécessité de partager le travail pour lutter contre le chômage pendant la crise de 1929 a fini par mettre fin à la semaine de six jours, ce virus pourrait avoir la peau de la semaine de travail, du lundi au vendredi. Parmi les réunionnites annulées et conférences reportées, combien vont vraiment nous manquer ?

La transition du monde analogique vers le monde numérique va certainement s’accélérer. Risquer d’échanger nos microbes va nous rendre agoraphobes en privilégiant les achats en ligne, sauf peut-être pour les produits de première nécessité, pour ceux d'entre nous dont la conscience alimentaire s'appuie essentiellement sur ce que l'on mange pour entretenir notre capital santé plutôt que de le détruire en le remplissant de produits transformés, sous prétexte d’acheter un prix plutôt qu’un produit. 

Nous pratiquerons FaceTime avec des grands-parents connectés au lieu de leur rendre visite, nous paierons par voie électronique plutôt que de manipuler du liquide, nous stockerons des livres électroniques pour les longues journées ennuyeuses, coincés à l’intérieur et à Lesparre, une génération d'enfants continuera à apprendre à nager en regardant des tutoriels, pendant que l'air sera brassé par les hauts liens politiques... "autour de l'environnement ?" dans les pales dominantes, suspendues à la faible hauteur de 24 % des inscrits, avec 80 voix d'avance seulement pour cette élection démunie, si pâle.
Mais la vie politique aussi va changer. Il y a toujours eu une forte résistance au Parlement pour instaurer le vote électronique, qui deviendra probablement le moyen le plus sûr pour continuer à faire passer des lois même en cas d’épidémie. Si cela fonctionne, la suite logique serait que nous finissions par voter obligatoirement en ligne lors d'élections futures, sans nous déplacer dans les bureaux de vote d'influence, ce qui permettra alors de confiner l’abstention, d’éradiquer le vote nul et d’émanciper le vote blanc, en remettant à une place plus mesurée, le vote ethnico-clanique, que d'autres qualifient de népotique et filial, capable de gagner une élection démocratique avec seulement 24 % des inscrits et qui propose que... "Lesparre vive avec SON temps ?".
Et si notre mode de vie devient brutalement désincarné et aseptisé, alors peut-être que cela nous fera aussi redécouvrir l'indispensable recentrage qui fait le genre humain plus que de tourner... "autour de l'humain ?" comme le propose le discours clientéliste de la démocrature adoptée par 24% des inscrits, quand les cours en ligne sans récréations, seront surtout sans copains.
Ce qui sera alors à réinventer dans le monde qui nous attend, sera donc la convivialité et le sens que nous donnons à nos temps de passage sur terre, par nos vies essentiellement stimulées par le partage d’instants pleins. 

Ne soyons pas surpris, quand notre quotidien reprendra un semblant de normalité, il ne sera plus tout à fait pareil, mais le désir de la vie pour elle même restera intact et tout aura changé pour que rien ne change.

Pour l'instant encore, le vote du 15 mars à Lesparre-Médoc a confirmé qu'avec ou sans virus, la stabilité du pouvoir local en place se vérifie par un score toujours exprimé autour de 1000 voix, sur un peu plus de 4100 inscrits, que ce soit en 2008, en 2014 ou en 2020, la léthargie de la ville est maintenue par l'expression active de 24% des inscrits.  



Validité du scrutin : 

Voter est-il un droit ou un devoir ?

La loi prévoit que le deuxième tour doit obligatoirement être organisé le dimanche suivant le premier.

«En cas de report des élections municipales, le gouvernement n’aura d’autre choix que de convoquer à nouveau les deux tours de scrutin, qui devront se tenir à une semaine d’intervalle», selon l’avocat Thibaut Adeline-Delvolvé.

«Les deux tours ne sont pas détachables, d’autant plus si une faible participation au premier portait atteinte à la sincérité du scrutin», estime également le constitutionnaliste Dominique Rousseau. 

«On ne peut pas savoir, le droit applicable ne résout pas la question», avoue de son côté Romain Rambaud, professeur de droit public à l’université Grenoble-Alpes.


Concernant la validité du scrutin local à Lesparre-Médoc, les consignes de sécurité et les gestes barrières dans les 2 salles municipales nont pas été respectés. Pas de masques, pas gel ni en entrée ni en sortie notamment, ce qui a été remarqué par bon nombre d’électeurs présents qui en ont été choqués.


Pour mémoire de ce 1° tour du 15 mars:

1825 votes exprimés 
portant donc le gap très exactement 
à 912,5 voix sur 4133 inscrits, 
pour une victoire du maire sortant 
avec seulement 992 voix, 
dont 80 voix de plus ayant permis 
lélection directe à 24% des inscrits

...si ce scrutin était maintenu.
  

jpa pour ALV 




samedi 7 mars 2020

Piscine intercommunale: le grand plongeon

Lesparre : 
le projet du centre aquatique s’enlise
Publié par Julien Lestage dans le journal Sud-Ouest le 05/03/2020 à 4h00



En commission d’appel d’offres, à l’ouverture des plis, les élus ont eu la mauvaise surprise de découvrir un marché qui explose de 1,2 million d’euros.



  



Lundi soir, à Gaillan, lors du dernier conseil communautaire de la mandature pour Médoc Cœur de presqu’île, et à quelques jours du premier tour des élections municipales, pas un mot n’a été dit sur le dossier de la construction d’un centre aquatique à Lesparre. Ce dossier, qui est si attendu par la population locale – privée de piscine depuis 2014 – aurait pourtant mérité, en fin de conseil, ne serait-ce qu’une simple note d’information de la part de l’exécutif. Pourquoi ?

Suite au lancement du marché centre aquatique à Lesparre, en décembre 2019, l’ouverture des plis en commission d’appel d’offres (CAO), qui a eu lieu début février, a réservé une bien mauvaise surprise aux élus. Le marché dépasse de 1,2 million d’euros ! Pour la CdC, le surcoût est énorme sur un budget prévisionnel total de 7 960 000 euros.

Une nouvelle réunion 
Interrogé par « Sud Ouest », une fois le conseil communautaire terminé, Jean-Brice Henry, le président de Médoc Cœur de presqu’île, qui dirigeait sa dernière séance (1), a expliqué qu’une nouvelle réunion de la CAO allait avoir lieu demain et que le marché allait probablement être relancé. 
L’élu espérait pouvoir engager une procédure de marché simplifiée pour gagner du temps. Ce qui ne pourra pas être le cas, en tout cas après un premier avis donné par le directeur général des services de la CdC, Jean-Charles Daudou, qui est aussi DGS de la ville de Lesparre. Sur le niveau de ce « surcoût », Jean-Brice Henry a répondu « qu’avec plus d’1 million d’euros de dépassement, il ne sera pas possible pour la CdC de financer le chantier ». 
Pour autant, le président, qui avait fait de ce dossier sa priorité durant la mandature, confiait « ne pas imaginer un seul instant qu’un tel projet ne puisse pas aboutir ». Alors que le dossier centre aquatique est déjà subventionné à environ 50 %, dont une subvention globale de l’État dépassant les 1 300 000 euros, la CdC espère pouvoir obtenir des aides supplémentaires, notamment auprès de la Région Nouvelle- Aquitaine, qui a pourtant déjà accordé une enveloppe de 500 000 euros. Bref, une nouvelle « pêche » aux subventions s’annonce plutôt incertaine.



Le recalibrage du projet… 
Évidemment, dans un tel contexte, alors que Médoc Cœur de presqu’île garde des marges de manœuvre contraintes sur le plan financier (comme l’avait révélé une analyse financière réalisée par Gironde Ressources), la piste qui avait été écartée par les élus de « recalibrer » le projet en une « simple » piscine pour l’apprentissage de la natation, contre le centre aquatique plus coûteux, risque de faire regretter cet arbitrage. D’autant plus que cette préconisation avait été faite par les services de l’État. 
À l’occasion d’un bureau des maires datant de février 2019, certains élus (Pauillac, Saint-Laurent, Saint-Seurin-de-Cadourne, Bégadan, Couquèques) avaient d’ailleurs appelé à revoir le coût du projet. Mais en conseil communautaire, l’exécutif avait finalement fait valoir que le dossier du centre aquatique était le bon. Lors du vote, le projet était passé. 


Pour la prochaine mandature 
Quelle que soit la décision qui sera prise ce vendredi en CAO, il reviendra à la prochaine équipe sortie des urnes de reprendre ce dossier en conseil communautaire. 
Après la fermeture de la piscine de Lesparre en 2014 et l’annonce de sa rénovation, puis finalement sa démolition intervenue deux ans plus tard pour laisser place à l’idée du centre aquatique, ce dossier aura connu bien des rebondissements et une gestion d’ensemble qui n’échappe pas à la critique. Au final, la pose de la première pierre devra encore attendre… et les utilisateurs du bassin aussi.





Pour rappel, liste répertoire 
de l'ensemble des 15 posts, 
disponibles sur le blog AUTREMENT LA VILLE, 
traitant du sujet de la piscine intercommunautaire, 
anciennement piscine Tournesol de Lesparre-Médoc:


21.12.2015 / la piscine à vau-l'eau
https://autrementlaville.blogspot.com/2018/08/la-piscine-vau-leau.html

18.01.2016 / Piscine intercommunale ... mais quand ?
https://autrementlaville.blogspot.com/2016/01/piscine-intercommunale-mais-quand.html

01.04.2016 / Un enfant du pays se noie dans un verre d'eau
Jean-Pierre Alcouffe pour AUTREMENT LA VILLE 

Piscine de Lesparre-Médoc

Posted on lefevre


Maître d’ouvrage : Communauté de Commune – Cœur de Médoc
Architectes : Agence BBM (Nantes)
Mission ETHIS : Tous Fluides / Base + EXE + CSSI + Démarche HQE
Montant des travaux :  4,3 M€ HT
Concours gagné – Janvier 2018
Description
Construction d’une piscine  comprenant :
  • Un bassin de nage de 250 m²,
  • Un bassin loisir/apprentissage de 95 m², avec banquettes massantes, geysers…
  • Un hammam.
Filtration : Billes de Verre – Traitement d’eau : Chlore gazeux
Il faudra bien que Messieurs les Président, Vice-Président et DGST de la Communauté De Commune, finissent par expliquer officiellement comment on passe sous leur autorité de 4,3 M€ H.T. chiffrés en Janvier 2018 (soit environ 5,2 M€ T.T.C.), à l’impasse budgétaire dans lequel la CDC se retrouve, après avoir voté en décembre 2019 une augmentation de budget pour ce projet porté à 8 M€, auquel 3 mois plus tard il manquerait encore 1,2 M€, soit à ce stade, un budget pratiquement au double du montant des travaux chiffrés en 2018 par BBM, l'agence d’architectes, lauréate du concours.


Pendant ce temps, depuis le ciel, 
la divinité numérique Noogueule 
la trace d’un bâtiment public, disparu depuis 2016 
sur décisions précipitées, arbitraires et déraisonnables. 


Les arguments de la vétusté de l’édifice ayant conduit à sa destruction ne sont plus soutenables. Aucune expertise n’a été instruite en ce sens et ce ne sont pas les quelques hublots endommagés par la grêle en 2014 (probablement couvert par l’assurance et dont il faudra connaitre le traitement de la déclaration du sinistre), qui peuvent servir de prétexte à une démolition qui a tout de même coûté plus de 70 K€ H.T. en août 2016. 


Au fil du temps, le dossier Piscine, qui n’a suscité aucune réaction lors du dernier conseil communautaire de mars 2020, ressemble de plus en plus à un dossier mal mené, voire à une instrumentalisation qui a mal tourné, de type Ronpoinnites qui ont tout autant l’avantage de la forme ronde pour tourner autour du pot, mais qui, menées à plus petite échelle, permettent de danser sans se mouiller. 


Dans le contexte des responsabilités des élus, en transparence démocratique liée à l'intérêt général, il est désormais impératif de répondre à la question essentielle que l'ensemble des administrés se pose après 6 années sans piscine depuis sa fermeture pour réparations en 2014 et sa démolition pour reconstruction d'un centre aquatique en 2016: 


Qui doit assumer 

la responsabilité de la destruction
de la piscine Tournesol 

de Lesparre-Médoc ?

Jean-Pierre Alcouffe pour AUTREMENT LA VILLE