A l’issu du premier tour des élections municipales 2020, mes pensées vont en priorité vers les plus démunis, directement exposés aux conséquences de la pandémie qui nous menace à tous.
Je tiens à exprimer au nom de l’ensemble de mes colistiers tout notre soutien solidaire et notre admiration envers les médecins, les réanimateurs, les chirurgiens et l’ensemble du personnel hospitalier mobilisé dans une totale abnégation, comme tous ceux qui maintiennent les services de proximité qui nous sont indispensables.
Nous vivons une situation inédite face à laquelle les efforts de chacun comptent, en respectant notamment les gestes barrières et les conditions de confinement qui s’imposent.
Pour ma part et dans l’esprit constructif qui m’anime, je continue à servir au sein d’AUTREMENT LA VILLE , les intérêts et l’épanouissement de la ville en lien avec le territoire.
Jean-Pierre Alcouffe pour AUTREMENT LA VILLE / LESPARRE 2020
Il faut que tout change pour que rien ne change.
Pendant la durée du confinement, nous ne pouvons plus passer certaines frontières, nous devons travailler à domicile, fini d’aller au restaurant, d’embrasser nos parents, fini de jouir de la liberté sans entretien.
Le déploiement de la pandémie majeure de Covid-19 pourrait avoir des conséquences sociales imprévisibles et provoquer les changements douloureux des modèles économiques dont dépendent de nombreux emplois, se rajoutant aux souffrances et aux décès que le virus lui-même entraînera.
Faut-il appréhender l’événement comme une crise ou comme une guerre, sachant que notre mode de vie mondialisé en sera modifié à tout jamais, en payant au prix fort nos pertes d'autonomies alimentaires, sanitaires, énergétiques et par delà nos identités culturelles, après les avoir externalisées et bradées à vil prix pour acheter pas cher en devenant prisonniers de l'inutile ?
Quoi qu’il en soit, les idées longtemps jugées trop farfelues ou trop radicales pour être mises en œuvre commenceront sans doute à susciter l’intérêt des décideurs, ne serait-ce que pour y chercher de nouvelles sources d'économie.
Si la nécessité de partager le travail pour lutter contre le chômage pendant la crise de 1929 a fini par mettre fin à la semaine de six jours, ce virus pourrait avoir la peau de la semaine de travail, du lundi au vendredi. Parmi les réunionnites annulées et conférences reportées, combien vont vraiment nous manquer ?
La transition du monde analogique vers le monde numérique va certainement s’accélérer. Risquer d’échanger nos microbes va nous rendre agoraphobes en privilégiant les achats en ligne, sauf peut-être pour les produits de première nécessité, pour ceux d'entre nous dont la conscience alimentaire s'appuie essentiellement sur ce que l'on mange pour entretenir notre capital santé plutôt que de le détruire en le remplissant de produits transformés, sous prétexte d’acheter un prix plutôt qu’un produit.
Nous pratiquerons FaceTime avec des grands-parents connectés au lieu de leur rendre visite, nous paierons par voie électronique plutôt que de manipuler du liquide, nous stockerons des livres électroniques pour les longues journées ennuyeuses, coincés à l’intérieur et à Lesparre, une génération d'enfants continuera à apprendre à nager en regardant des tutoriels, pendant que l'air sera brassé par les hauts liens politiques... "autour de l'environnement ?" dans les pales dominantes, suspendues à la faible hauteur de 24 % des inscrits, avec 80 voix d'avance seulement pour cette élection démunie, si pâle.
Nous pratiquerons FaceTime avec des grands-parents connectés au lieu de leur rendre visite, nous paierons par voie électronique plutôt que de manipuler du liquide, nous stockerons des livres électroniques pour les longues journées ennuyeuses, coincés à l’intérieur et à Lesparre, une génération d'enfants continuera à apprendre à nager en regardant des tutoriels, pendant que l'air sera brassé par les hauts liens politiques... "autour de l'environnement ?" dans les pales dominantes, suspendues à la faible hauteur de 24 % des inscrits, avec 80 voix d'avance seulement pour cette élection démunie, si pâle.
Mais la vie politique aussi va changer. Il y a toujours eu une forte résistance au Parlement pour instaurer le vote électronique, qui deviendra probablement le moyen le plus sûr pour continuer à faire passer des lois même en cas d’épidémie. Si cela fonctionne, la suite logique serait que nous finissions par voter obligatoirement en ligne lors d'élections futures, sans nous déplacer dans les bureaux de vote d'influence, ce qui permettra alors de confiner l’abstention, d’éradiquer le vote nul et d’émanciper le vote blanc, en remettant à une place plus mesurée, le vote ethnico-clanique, que d'autres qualifient de népotique et filial, capable de gagner une élection démocratique avec seulement 24 % des inscrits et qui propose que... "Lesparre vive avec SON temps ?".
Et si notre mode de vie devient brutalement désincarné et aseptisé, alors peut-être que cela nous fera aussi redécouvrir l'indispensable recentrage qui fait le genre humain plus que de tourner... "autour de l'humain ?" comme le propose le discours clientéliste de la démocrature adoptée par 24% des inscrits, quand les cours en ligne sans récréations, seront surtout sans copains.
Ce qui sera alors à réinventer dans le monde qui nous attend, sera donc la convivialité et le sens que nous donnons à nos temps de passage sur terre, par nos vies essentiellement stimulées par le partage d’instants pleins.
Ne soyons pas surpris, quand notre quotidien reprendra un semblant de normalité, il ne sera plus tout à fait pareil, mais le désir de la vie pour elle même restera intact et tout aura changé pour que rien ne change.
Pour l'instant encore, le vote du 15 mars à Lesparre-Médoc a confirmé qu'avec ou sans virus, la stabilité du pouvoir local en place se vérifie par un score toujours exprimé autour de 1000 voix, sur un peu plus de 4100 inscrits, que ce soit en 2008, en 2014 ou en 2020, la léthargie de la ville est maintenue par l'expression active de 24% des inscrits.
Pour l'instant encore, le vote du 15 mars à Lesparre-Médoc a confirmé qu'avec ou sans virus, la stabilité du pouvoir local en place se vérifie par un score toujours exprimé autour de 1000 voix, sur un peu plus de 4100 inscrits, que ce soit en 2008, en 2014 ou en 2020, la léthargie de la ville est maintenue par l'expression active de 24% des inscrits.
Validité du scrutin :
Voter est-il un droit ou un devoir ?
La loi prévoit que le deuxième tour doit obligatoirement être organisé le dimanche suivant le premier.
«En cas de report des élections municipales, le gouvernement n’aura d’autre choix que de convoquer à nouveau les deux tours de scrutin, qui devront se tenir à une semaine d’intervalle», selon l’avocat Thibaut Adeline-Delvolvé.
«Les deux tours ne sont pas détachables, d’autant plus si une faible participation au premier portait atteinte à la sincérité du scrutin», estime également le constitutionnaliste Dominique Rousseau.
«On ne peut pas savoir, le droit applicable ne résout pas la question», avoue de son côté Romain Rambaud, professeur de droit public à l’université Grenoble-Alpes.
Concernant la validité du scrutin local à Lesparre-Médoc, les consignes de sécurité et les gestes barrières dans les 2 salles municipales n’ont pas été respectés. Pas de masques, pas gel ni en entrée ni en sortie notamment, ce qui a été remarqué par bon nombre d’électeurs présents qui en ont été choqués.
Pour mémoire de ce 1° tour du 15 mars:
1825 votes exprimés
portant donc le gap très exactement
à 912,5 voix sur 4133 inscrits,
à 912,5 voix sur 4133 inscrits,
pour une victoire du maire sortant
avec seulement 992 voix,
dont 80 voix de plus ayant permis
l’élection directe à 24% des inscrits
...si ce scrutin était maintenu.
jpa pour ALV