L'Anthropocène, soit l'ère de l'homme, est un terme relatif à la chronologie de la géologie, proposé pour caractériser l'époque de l'histoire de la terre qui débute lorsque les activités humaines ont eu un impact global significatif sur l'écosystème terrestre.
Ce terme a été popularisé à la fin du XX° par le météorologue et chimiste de l'atmosphère Paul Josef Crutzen, prix nobel de chimie en 1995 et par le biologiste par Eugène Stroermer, afin de désigner une nouvelle époque géologique qui aurait débuté à la fin du XVIII° avec la révolution industrielle et succèderait ainsi à l'Holocène, période interglaciaire de ces 10 000 dernières années succédant au Würm, dernière période glaciaire après laquelle, la remontée du niveau des océans procède d'environ 100 à 120 mètres jusqu'au niveau actuel.
Anthropocène est un néologisme construit à partir du grec ancien ἄνθρωπος (anthropos, « être humain ») et καινός (kainos, « nouveau », suffixe relatif à une époque géologique), en référence à une nouvelle période où l'activité humaine est devenue la contrainte géologique dominante devant toutes les autres forces géologiques et naturelles qui avaient prévalu jusque-là.
Les activités humaines ont la capacité de provoquer des modifications importantes de l'environnement terrestre, notamment via :
- l'agriculture intensive et la surpêche,
- la déforestation et les forêts artificielles,
- les industries et les transports,
- l'évolution de la démographie et l'urbanisation,
- la fragmentation écologique,
- la réduction ou destruction des habitats,
- les pollutions de l'air, des eaux et de la terre,
- l'augmentation exponentielle de la consommation et donc de l'extraction des ressources fossiles ou minérales (charbon, pétrole, gaz naturel, uranium, etc.),
- Le changement de cycle de certains éléments (azote, phosphore, soufre),
- L'exploitation du nucléaire comme énergie ou comme arme.
Comme pour chaque époque définie par la trace des créations témoins de leur temps, une autre histoire de l'art est en cours dont l'esthétique de l'oeuvre d'art en général en ressort modifiée.
L'artiste écosophe Nathalie Blanc lui donne le nom d'Ecoplastie, que Paul Ardenne, historien de l'art, augmente par cet autre néologisme de l'Antropocénart, consistant à explorer l'engagement écologique bien au delà de l'idéologie verte, mobilisée désormais comme filtre de vertu en toute circonstance, dans les codes culturels de la pensée unique.
L'artiste écosophe Nathalie Blanc lui donne le nom d'Ecoplastie, que Paul Ardenne, historien de l'art, augmente par cet autre néologisme de l'Antropocénart, consistant à explorer l'engagement écologique bien au delà de l'idéologie verte, mobilisée désormais comme filtre de vertu en toute circonstance, dans les codes culturels de la pensée unique.
ICI PLUS QU'AILLEURS,
NOTRE EPOQUE PEUT ETRE REVELEE,
PAR LES DIVERSITES PRESQU'ILIENNES
D'UNE FIN DE TERRE ... ENCORE ATTACHEE ...
MEDOC / MEDIUM AQUA / ENTRE DEUX EAUX
jpa pour ALV