TRANSITION ENVIRONNEMENTALE&NOUVEAU MILLÉNARISME
COLLAPSOLOGIE ou PROGRESSISME
Comment la génération la plus prospère,
la plus libre et la mieux protégée de l’histoire
se fait atteindre par le syndrome millénariste,
au point de sombrer dans des pulsions d’euthanasie,
fortement liées au pessimisme ambiant,
émanant du sentiment d’urgence écologique.
La France est depuis toujours pessimiste et dépressive si l’on en croit la plupart des études sociologiques traitant le sujet, mais la mondialisation et l’ouverture à tous les vents inquiète les Français ayant peur de perdre leur système social spécifique, quitte à s'inscrire en début d'année scolaire à l'ascension du Mont Ventoux en peloton gilet-jaunisé, pour qu'un petit nombre d'individus convoite à la sortie, le maillot jaune à l'arrivée sur les champs.Il faut désormais se préparer à des rechutes lorsque l’actualité portera sur les régimes de retraites.
L’écologie aujourd’hui installée en vecteur de la pensée dominante, génère une arborescence de courants et positionnements alternatifs à cette nouvelle religion, (religére et religare, relire et relier), des nuances de vert sous une même bannière partagée mais conquérantes et notamment pour la jeunesse. L'incompréhension se globalise à l'échelle mondiale avec d'un côté, l'amélioration du niveau et de l'espérance de vie, de la baisse de la mortalité infantile, de la malnutrition et de la pauvreté, qui bien qu'à toujours devoir être combattue, devrait donner l'impression que les choses s'améliorent alors qu'on a globalement le sentiment que les choses empirent.
Pour les jeunes générations, l'urgence climatique empêche la projection optimiste vers le futur, obstrué par la culpabilité collective envers les activités humaines, industrielles et agricoles.
La dominante médiatique instrumentalisant les messages d'alarmes en grand spectacle de l'angoisse climatique, crée un nouveau phénomène de l'éco-anxiété, proliférant en dépression verte vis à vis d'une terre à crédit à partir du 29 juillet pour 2019 là où l'échéance était le 31 décembre en 1971.
L'amalgame reverdi est le symptôme de crise de la démocratie conduisant par sa déconstruction au risque de dictature totalitaire via notamment les fake-news, impactant tout particulièrement la jeunesse internationale, se sentant menacée par une nouvelle forme millénariste de No-Futur, la solastalgie.
La dominante médiatique instrumentalisant les messages d'alarmes en grand spectacle de l'angoisse climatique, crée un nouveau phénomène de l'éco-anxiété, proliférant en dépression verte vis à vis d'une terre à crédit à partir du 29 juillet pour 2019 là où l'échéance était le 31 décembre en 1971.
L'amalgame reverdi est le symptôme de crise de la démocratie conduisant par sa déconstruction au risque de dictature totalitaire via notamment les fake-news, impactant tout particulièrement la jeunesse internationale, se sentant menacée par une nouvelle forme millénariste de No-Futur, la solastalgie.
On n'a jamais aussi bien vécu à l'échelle mondiale et pourtant, le futur est de plus en plus incertain, au point de ne plus faire d'enfants.
Ce néo-millénarisme écologique vient revisiter les deux raisons essentielles pour lesquelles les humains font des enfants, soit malgré eux par manque de contraception, soit par engagement volontaire dans le sens donné à la vie, prolongée dans un élan spirituel. La contraception étant installée dans un monde déspiritualisé, les raisons de se reproduire se réduisent d’autant et viennent se conjuguer à l’incertitude millénariste répandue médiatiquement comme un gaz toxique dans nos quotidiens.
La menace du bug de l'an 2000 était déjà préfigurante de la peur millénariste amplifiée aujourd'hui dans la crainte du grand effondrement général à l'horizon 2030 / 2040 et avec cette croyance d'apocalypse à laquelle seuls les purs, ceux qui respectent Gaïa la terre-mère, pourront survivre.
Cette religion a ses prophètes, notamment suédois comme Gréta Thunberg, que certains de ses opposants voient en futur Prix Nobel de la peur.
Ce sentiment ne sera que grandissant à mesure qu'on accumulera les preuves de l'impact de l’activité humaine sur la terre, de plus en plus exploitées par des marchands de peurs, avec les mêmes techniques d’instrumentalisation que celles employées par les courants populistes, transpirants dans des mouvements de toute nature, religieuse, sectaire, voire idéologique, venant exploiter cette crainte de l'avenir et de l'effondrement de la civilisation, passant sous silence la qualité première, commune au genre humain comme à la terre, la capacité d'adaptation.
Le monde occidental et à fortiori la France, scrutent tout changement apporté au modèle social comme une menace annonçant le déclin. La préoccupation écologique omniprésente devient la religion du catastrophisme et non de l'espérance, renouant avec le temps circulaire des anciens paganismes, renonçant au temps fléché du monothéisme judéo-chrétien.
Le clivage s’installe entre les populations de pays développés qui estiment que les générations futures vivront moins bien que les générations actuelles et des pays émergents qui considèrent que leur vie s’améliore, le tout servant l'idée reçue d’un jeu à somme nulle de pays émergents se développant au détriment des pays développés.
LA COLLAPSOLOGIE
étude de l’effondrement de la société industrielle,
collapsus, tomber d’un bloc et logos, parole,
considère la catastrophe de l'effondrement brutal de la civilisation industrielle et se présente comme un exercice transdisciplinaire entre l'écologie, l'économie, l'anthropologie, la sociologie, la psychologie, la biophysique, la biogéographie, l'agriculture, la démographie, la politique, la géopolitique, l'archéologie, l'histoire, la santé, le droit et l'art.
Le sentiment de déclin à l'échelle de l'Europe ne peut pas être uniquement attribué à la collapsologie traitant de l'effondrement brutal de la civilisation industrielle et à ses adeptes. Le bruit ambiant fait pourtant en sorte qu'il y ait cet amalgame en associant un déclin collectif de la civilisation occidentale à une incapacité à se projeter sans peur dans le futur, la peur n'empêchant pas le danger.
Mais, considérer l'effondrement de la civilisation industrielle comme LA Catastrophe, peut tout autant perpétuer le paradigme destructeur qui le précipite, jusqu'à perpétuer le narcissisme qui est au coeur de ses pulsions destructrices, allant pour certains collapsologues extrémistes jusqu'à souhaiter l'effondrement rapide et brutal du système économique global.
Le sentiment de déclin à l'échelle de l'Europe ne peut pas être uniquement attribué à la collapsologie traitant de l'effondrement brutal de la civilisation industrielle et à ses adeptes. Le bruit ambiant fait pourtant en sorte qu'il y ait cet amalgame en associant un déclin collectif de la civilisation occidentale à une incapacité à se projeter sans peur dans le futur, la peur n'empêchant pas le danger.
Mais, considérer l'effondrement de la civilisation industrielle comme LA Catastrophe, peut tout autant perpétuer le paradigme destructeur qui le précipite, jusqu'à perpétuer le narcissisme qui est au coeur de ses pulsions destructrices, allant pour certains collapsologues extrémistes jusqu'à souhaiter l'effondrement rapide et brutal du système économique global.
En l’état des choses, la collapsologie vient malgré elle servir l’identification toxique envers l’humain vivant au sein de la civilisation industrielle à culture mortifère, au lieu de venir encourager plus simplement l’identification au monde naturel.
Cette forme de propagande va venir occuper la sphère médiatique de la culture dominante par la pensée unique, en se servant elle même plutôt que de servir la planète et le vivant sous toutes ses formes.
La collapsologie relève donc également du narcissisme qu’elle perpétue en considérant l’effondrement comme la catastrophe plutôt que la civilisation industrielle comme la catastrophe.
Actuellement et dans les années à venir, le développement des techniques dites "renouvelables" solaire, éolien, barrages, etc, et les hautes technologies en général, engendrent une intensification, un accroissement des pratiques extractives et de l'exploitation des ressources naturelles, au nom de la croissance verte et du développement durable et qui correspond à une aggravation significative de l'impact environnemental de l'activité industrielle de l'ère de l'anthropocène.
Le solaire et l’éolien industriels requièrent des métaux et minerais rares que l’on trouve en quantité limitée et en certains endroits du globe uniquement. L’extraction, le traitement et l’exploitation de ces matières premières génèrent d’ores et déjà une catastrophe écologique.
LE PROGRESSISME
prône quant à lui la décroissance et se retrouve également associé à cette chape de plomb du changement climatique. Si on est conscient des ravages de la civilisation industrielle sur la nature et le vivant, on ne peut que soutenir une décroissance progressive en ne souhaitant pas un effondrement rapide et brutal mais une prise de conscience collective soutenant notre capacité d'adaptation.
L'idée est un retournement du concept thatchérien du "Il n'y a pas d'alternative", c'est à dire que la seule alternative possible est en réalité la décroissance dans sa capacité de réduire de façon drastique les émissions de gaz à effet de serres et mettre fin à notre système agro-alimentaire actuel.
Le progressisme remet donc tout autant en cause de façon radicale notre mode de développement, notre modèle économique à échelle individuelle et collective dans nos façons de consommer, au point d'envisager un régime plus autoritaire pour imposer le passage de l'abondance à la pénurie, par anticipation de ce que pourrait être les conséquences du grand effondrement.
Le progressisme remet donc tout autant en cause de façon radicale notre mode de développement, notre modèle économique à échelle individuelle et collective dans nos façons de consommer, au point d'envisager un régime plus autoritaire pour imposer le passage de l'abondance à la pénurie, par anticipation de ce que pourrait être les conséquences du grand effondrement.
La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent,
c’est d’apprendre comment danser sous la pluie.
(Seneque)
La gauche ayant perdu depuis longtemps ses intellectuels qui alimentaient cette forme d'exception culturelle française caractérisant un peuple politisé, le paysage politique d'une pensée globale dominante se révèle sous son vrai jour états-unien, Démocrates / Républicains, désormais repeints en nuances de vert, Collapsogues / Progressites, comme si nous étions revenus en 44, hésitants entre l'efficacité des bombardements et la légitimité de la résistance, le danger de l'imposition du choix dichotomique étant toujours de nous faire ignorer la troisième voie en la rendant atone.
Il est parfaitement vérifiable que dans l’histoire, l’humanité d’un point de vue global n’a jamais été aussi nombreuse et en conséquence aussi prospère. Mais la prospérité ne peut à elle seule garantir le bonheur et l’épanouissement, le confort apporté par l’exploitation des ressources non renouvelables nous obligeant à ne plus croître à l’infini sur une planète finie.
A l’heure d’un MEDOC unifié en PNR,
COLLAPSOLOGIE ou PROGRESSIME
doivent entrer en résonances avec
un double MEDOC
un double MEDOC
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MEDOC RIBEYRON & MEDOC LANDESCOT,
peuvent s’enrichir l’un de l’autre,
en commençant par
jpa pour ALV